Selon une analyse approfondie publiée par le site médiatique américain Townhall, le Front Polisario, entretiendrait des liens étroits avec l’Iran et ses réseaux terroristes internationaux . L’expert géopolitique Emanuele Ottolenghi y révèle comment le Polisario, traditionnellement perçu comme un acteur régional, s’est intégré à l’« axe iranien », participant à des activités terroristes transnationales, notamment en Syrie. Cette alliance, bien qu’idéologiquement paradoxale entre un mouvement historiquement marxiste et une théocratie chiite, servirait des intérêts stratégiques communs : déstabiliser la région et affaiblir les États souverains comme le Maroc .
Les révélations de Townhall : Formation iranienne et engagement en Syrie
D’après Ottolenghi, des miliciens du Polisario ont été formés par les Gardiens de la révolution iraniens et déployés en Syrie au sein de brigades internationales pro-iraniennes pour soutenir le régime de Bachar al-Assad . Des centaines de ces combattants sahraouis, abandonnés après la chute d’Assad, auraient été capturés ou sont portés disparus. Preuve de cette collaboration : la fermeture récente du bureau du Polisario à Damas par le nouveau gouvernement syrien, un bureau pourtant resté actif durant toute la guerre civile . Cette implication directe dans un conflit étranger illustre la transformation du Polisario d’un mouvement séparatiste en acteur terroriste transnational .
Une alliance contre-nature : Marxisme et théocratie chiite
L’analyse souligne le paradoxe idéologique : le Polisario, héritier d’un discours marxiste et laïc, s’allie à l’Iran, une théocratie chiite . Ottolenghi explique cette convergence par des intérêts opportunistes : le Polisario, affaibli diplomatiquement et militairement, gagne un soutien logistique et financier, tandis que l’Iran étend son influence en Afrique du Nord et déstabilise ses adversaires, dont le Maroc . Cette dynamique rappelle les alliances de la Guerre froide, où l’URSS soutenait des guérillas diverses, unissant des causes disparates contre un ennemi commun .
Réseaux internationaux : Du désert algérien à l’Amérique latine
L’axe Polisario-Iran s’appuie sur un réseau global d’alliés, incluant des figures de la gauche radicale occidentale et latino-américaine . Par exemple :
– 👧 Greta Thunberg a visité les camps de Tindouf en Algérie, liant la cause sahraouie à la justice climatique .
– 🇧🇷 Sayid Marcos Tenorio, membre du Parti communiste brésilien converti au chiisme, promeut activement le Polisario via l’Institut Brésil-Iran et des ONG associées .
Ces acteurs, séduits par un discours « intersectionnel » mêlant anticolonialisme, justice sociale et environnementale, deviennent des relais d’influence pour l’Iran sans toujours en percevoir les implications terroristes .
Implications sécuritaires : Vers une menace globalisée
L’intégration du Polisario dans l’axe iranien représente une menace pour la stabilité régionale et internationale . Ottolenghi avertit que les militants occidentaux, en soutenant naïvement le Polisario, pourraient inadvertement cautionner des réseaux terroristes . Cette dérive rappelle les années 1960-1970, où des mouvements révolutionnaires ont basculé dans la violence organisée . De plus, l’Algérie, protectrice du Polisario, est pointée du doigt pour son rôle dans l’exportation du terrorisme, notamment après son ajout récent sur la liste noire européenne des pays à risque pour le financement du terrorisme
🏛 Réactions internationales et potentielles sanctions
Face à ces révélations, des appels à des sanctions internationales contre le Polisario se multiplient . Aux États-Unis, une proposition de loi bipartisane vise à classer le mouvement comme organisation terroriste .
