Paris – Malgré les attaques répétées des médias officiels algériens, la France semble adopter une position d’indifférence à l’égard de l’Algérie, suivant ainsi les traces des Émirats arabes unis, de l’Espagne et du Maroc. Cette attitude, qualifiée de « neutralité stratégique », marque une nouvelle phase dans les relations diplomatiques entre les deux pays.
Récemment, l’ambassadeur de France en Algérie, S.Romatet, a été convoqué en urgence par les autorités algériennes. Ce rappel express serait lié à des accusations de « déstabilisations orchestrées par la France contre l’Algérie », une allégation que Paris rejette fermement.
Selon des sources françaises concordantes, l’Algérie pourrait payer cher cette escalade diplomatique. Il est possible que le président français, Emmanuel Macron, envisage de suspendre les Accords de 1968. Ces accords garantissent aux Algériens de nombreux visas et des conditions d’installation en France plus favorables que pour toute autre diaspora.
La suspension des Accords de 1968 serait un coup dur pour les Algériens désireux de s’installer en France, impactant directement les relations humaines et économiques entre les deux pays. Cette situation pourrait également renforcer les tensions internes en Algérie et compliquer davantage les relations bilatérales.
En choisissant d’ignorer les provocations algériennes, la France semble vouloir éviter une confrontation directe tout en restant ferme sur ses positions. Cette approche vise à minimiser les risques de conflit ouvert tout en montrant que Paris ne cédera pas aux pressions.
Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir des relations franco-algériennes. La communauté internationale suit de près cette situation, espérant une désescalade des tensions et un retour à des relations plus constructives entre les deux pays.
