Le Maroc s’affirme comme un leader dans la lutte contre le stress hydrique grâce à une stratégie ambitieuse combinant dessalement d’eau de mer et énergies renouvelables. L’usine de dessalement d’Agadir, alimentée par l’énergie éolienne et solaire, illustre cette approche en fournissant de l’eau potable à un million d’habitants et en irriguant les terres agricoles. Cette politique, saluée à l’international, permet au Maroc de faire face aux défis climatiques et de garantir sa sécurité hydrique pour l’avenir.
Face à la menace croissante du stress hydrique, le Maroc se distingue par une stratégie innovante et durable. Le Royaume mise sur le dessalement d’eau de mer alimenté par les énergies renouvelables, comme le démontre l’usine d’Agadir, un modèle d’efficacité et de respect de l’environnement.
Cette usine, inaugurée récemment, produit 275 000 mètres cubes d’eau potable par jour grâce à l’énergie éolienne et solaire. Elle assure l’approvisionnement en eau d’un million d’habitants et contribue à l’irrigation des cultures. « Ce projet est un exemple de la vision du Maroc en matière de gestion de l’eau », a déclaré un responsable du ministère de l’Équipement et de l’Eau.
Le Maroc a investi massivement dans les énergies renouvelables, qui représentent aujourd’hui près de 20% de sa production électrique. Cet engagement permet de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de minimiser l’impact environnemental des usines de dessalement.
La stratégie marocaine est saluée par la communauté internationale. Le Wall Street Journal a récemment qualifié l’usine d’Agadir de « modèle à suivre » pour les autres pays confrontés au stress hydrique.
Le Maroc prévoit de construire d’autres usines de dessalement, notamment à Casablanca, qui deviendra la plus grande d’Afrique. Ces projets permettront au Royaume de garantir sa sécurité hydrique face aux défis climatiques et de consolider sa position de leader en matière de gestion durable de l’eau.
Mélika Badreddine
